Hop, chose promise, chose due, voici la première vidéo de mon suivi de transition.
A savoir que se fut laborieux mine de rien entre ma maladresse, le chat, le bruit, le manque de lumière etc ^^'
jeudi 23 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Suivi des changements par vidéo
J'envisage de poster les suivis des changements physiques (voix, poils, etc.) via des photos mais aussi des vidéos.
Normalement, la première sera donc ma tronche, pré-tout ^^
Première vidéo durant les vacances de noel =)
Normalement, la première sera donc ma tronche, pré-tout ^^
Première vidéo durant les vacances de noel =)
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Divers
Piqure or not piqure durant la formation?
Voilà le problème qui me trotte dans la tête depuis quelques mois maintenant : est-ce que je vais commencer mes injections, tout en étant encore en formation et à, à peine, 4 mois du diplome.
Petit rappel: je suis étudiant infirmier. J'effectue donc des stages régulièrement. Mon DE (dernier stage durant lequel nous sommes évalué pour le diplome) se déroulera dans ma ville et très très certainement à l'hopital ou encore à la maison de retraite. Lieux où j'ai fait plusieurs stages là bas. Je suis donc connu en tant que fille.
Donc voilà que je me demande si je vais commencer les injections ou non. Enfin, pour ma part c'est plutôt archi clair : je souhaite entamer mes injections immédiatement l'ordonnance en poche.
Mes proches (famille, petite amie) eux sont plutôt réticents, de peur que ça me désserve pour lors du passage du diplome. Je serai plutôt d'avis qu'en 4 mois je risque pas d'avoir la barbe du père noel qui se pointe d'un coup, ni les muscles de Schwarzy, donc à ma rigueur, un rasage de près tous les jours si quelques poils apparaissent. Et ainsi, point besoin de coming out.
D'un autre coté, j'ai bien envie de le faire ce Co, auprès de mon école. Mais auprès de l'hosto, ou du quelconque lieu de stage qui suivra, là j'suis pas trop chaud. Il est trop facile de pourrir la vie d'un étudiant infirmier, sans avoir pour autant à leur faciliter la tache.
Donc j'en sais rien ... d'un autre coté, je ne pourrai pas quitter ma ville tout de suite, tout de suite. Donc à moins de trouver du boulot dans un hopital voisin, je serai bien obligé d'y être embauché sous mon identité masculine, mes futurs collègues m'ayant peut être eu en stage coté féminin.
Bref, je suis un peu paumé.
Me connaissant, je suis du genre à m'hormoner et voir les problèmes que ça pourrait engendrer qu'après.
La solution de facilité serait que je redouble. Etant hors de question de recommencer une année sous mon identité féminine, toutes ces questions ne se poseraient pas. Mais bon, pas trop chaud non plus pour retaper une année ^^'
Pour faire court, j'aurai besoin de votre avis : est-ce qu'il faut que j'attende d'être diplomé pour m'injecter la T? est-ce que je peux le faire tout de suite, sachant que je pourrai éventuellement cacher les changements un temps?
Est-ce que je dois le dire à l'école? sur mes lieux de stage?
Petit rappel: je suis étudiant infirmier. J'effectue donc des stages régulièrement. Mon DE (dernier stage durant lequel nous sommes évalué pour le diplome) se déroulera dans ma ville et très très certainement à l'hopital ou encore à la maison de retraite. Lieux où j'ai fait plusieurs stages là bas. Je suis donc connu en tant que fille.
Donc voilà que je me demande si je vais commencer les injections ou non. Enfin, pour ma part c'est plutôt archi clair : je souhaite entamer mes injections immédiatement l'ordonnance en poche.
Mes proches (famille, petite amie) eux sont plutôt réticents, de peur que ça me désserve pour lors du passage du diplome. Je serai plutôt d'avis qu'en 4 mois je risque pas d'avoir la barbe du père noel qui se pointe d'un coup, ni les muscles de Schwarzy, donc à ma rigueur, un rasage de près tous les jours si quelques poils apparaissent. Et ainsi, point besoin de coming out.
D'un autre coté, j'ai bien envie de le faire ce Co, auprès de mon école. Mais auprès de l'hosto, ou du quelconque lieu de stage qui suivra, là j'suis pas trop chaud. Il est trop facile de pourrir la vie d'un étudiant infirmier, sans avoir pour autant à leur faciliter la tache.
Donc j'en sais rien ... d'un autre coté, je ne pourrai pas quitter ma ville tout de suite, tout de suite. Donc à moins de trouver du boulot dans un hopital voisin, je serai bien obligé d'y être embauché sous mon identité masculine, mes futurs collègues m'ayant peut être eu en stage coté féminin.
Bref, je suis un peu paumé.
Me connaissant, je suis du genre à m'hormoner et voir les problèmes que ça pourrait engendrer qu'après.
La solution de facilité serait que je redouble. Etant hors de question de recommencer une année sous mon identité féminine, toutes ces questions ne se poseraient pas. Mais bon, pas trop chaud non plus pour retaper une année ^^'
Pour faire court, j'aurai besoin de votre avis : est-ce qu'il faut que j'attende d'être diplomé pour m'injecter la T? est-ce que je peux le faire tout de suite, sachant que je pourrai éventuellement cacher les changements un temps?
Est-ce que je dois le dire à l'école? sur mes lieux de stage?
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Questionnements
Le psy? C'est fini!
Me revoici par ici!
J'ai commencé mon suivi psy le 8 octobre 2010 et c'est deux mois, jour pour jour, que j'ai achevé celui-ci (enfin pour le moment je ne ressens pas le besoin d'un suivi psychiatrique) le 8 décembre 2010.
En effet, j'ai pu avoir mon attestation signifiant que je suis sain d'esprit et donc apte à continuer ma transition avec l'hormonothérapie. Et en deux exemplaires! ^^ (j'en ai une pour moi :D).
Donc petit récap' vite fait!
8 octobre 2010 : premier rendez-vous psychiatrique chez un psy du 59 (1h30 de route). On papote, on fait connaissance, pour lui pas de problème à priori. Il me demande donc de faire 3 tests (WAIS, MMPI et Rorschach) auprès du psychologue de mon choix. [prix: 41 euro]
5 novembre 2010 : premier rendez-vous chez ma psychologue. On fait connaissance là aussi. Elle accepte de me faire passer les tests sauf un, le MMPI, qu'elle n'a pas et qu'elle trouve injustifié. [prix 46 euros]
16 novembre 2010: après accord téléphonique du psychiatre, on passe les trois tests, le MMPI étant remplacé par le TAT. Ce rendez-vous a duré près de 2h. Ca sera mon dernier rendez-vous avec elle. [prix : 130 euros]
8 décembre 2010: je vais donc accompagné de mes tests chez le psychiatre. Aucun problème pour lui, il me demande si j'ai des questions. Je réponds par la négative et j'obtiens mon attestation. [prix : 41 euros]
Fin du suivi psy.
Je me permettrai simplement, une fois ma transition arrivée à son terme, de remercier les différents professionnels pour leur aide et leur soutient (du moins, ceux qui auront eu un impact positif sur celle-ci. Je ne suis pas à l'abri de tomber sur un con ...).
Une fois que j'ai eu cette attestation en main j'ai pas réalisé tout de suite. Je m'attendais à sauter de joie, le passage par le psy étant réellement un truc que j'ai pas aimer. Et pourtant, je suis tombé sur deux professionnels ouverts, compréhensifs et qui n'ont pas fait trainer les choses en longueur.
Mais malgré ça, j'ai pas ressenti de joie ou de bonheur. Au contraire, le soir même je me suis senti incroyablement seul. Et pourtant, j'avais été accompagné tout au long du suivi psy par mon amie (mine de rien, se taper 1h30 de route pour attendre 30 minutes dans la bagnole et repartir, faut le vouloir.) et ma famille prenait des nouvelles après chaque rendez-vous. Mais ce soir là c'était plutôt ambiance déprime >_<.
Maintenant que ça fait quelques jours que j'ai ce papier en main, je réalise plus (+). Et je m'étonne toujours : pas d'envie de sauter partout ou autre comme au début. Je me rends compte en fait que je suis beaucoup plus posé dans cette transition. Beaucoup plus calme. Là, j'ai téléphoné à un endocrinologue de ma ville, j'ai rendez-vous mardi. si il accepte de me suivre, celà veut dire que j'ai peut-être une chance d'être homoné avant la fin de l'année (ou le cas échéant, en tout début 2011). Et bien malgré cette plus qu'excellente nouvelle, je reste zen.
J'prends ça plutôt comme une bonne chose. Ca m'évitera de trop déchanter je pense si je devais me prendre un mur à un moment ou un autre. Donc je reste très heureux de l'avancée de mon parcours mais tout en gardant une certaine réserve.
A suivre donc pour le parcours d'endoc' maintenant =)
J'ai commencé mon suivi psy le 8 octobre 2010 et c'est deux mois, jour pour jour, que j'ai achevé celui-ci (enfin pour le moment je ne ressens pas le besoin d'un suivi psychiatrique) le 8 décembre 2010.
En effet, j'ai pu avoir mon attestation signifiant que je suis sain d'esprit et donc apte à continuer ma transition avec l'hormonothérapie. Et en deux exemplaires! ^^ (j'en ai une pour moi :D).
Donc petit récap' vite fait!
8 octobre 2010 : premier rendez-vous psychiatrique chez un psy du 59 (1h30 de route). On papote, on fait connaissance, pour lui pas de problème à priori. Il me demande donc de faire 3 tests (WAIS, MMPI et Rorschach) auprès du psychologue de mon choix. [prix: 41 euro]
5 novembre 2010 : premier rendez-vous chez ma psychologue. On fait connaissance là aussi. Elle accepte de me faire passer les tests sauf un, le MMPI, qu'elle n'a pas et qu'elle trouve injustifié. [prix 46 euros]
16 novembre 2010: après accord téléphonique du psychiatre, on passe les trois tests, le MMPI étant remplacé par le TAT. Ce rendez-vous a duré près de 2h. Ca sera mon dernier rendez-vous avec elle. [prix : 130 euros]
8 décembre 2010: je vais donc accompagné de mes tests chez le psychiatre. Aucun problème pour lui, il me demande si j'ai des questions. Je réponds par la négative et j'obtiens mon attestation. [prix : 41 euros]
Fin du suivi psy.
Je me permettrai simplement, une fois ma transition arrivée à son terme, de remercier les différents professionnels pour leur aide et leur soutient (du moins, ceux qui auront eu un impact positif sur celle-ci. Je ne suis pas à l'abri de tomber sur un con ...).
Une fois que j'ai eu cette attestation en main j'ai pas réalisé tout de suite. Je m'attendais à sauter de joie, le passage par le psy étant réellement un truc que j'ai pas aimer. Et pourtant, je suis tombé sur deux professionnels ouverts, compréhensifs et qui n'ont pas fait trainer les choses en longueur.
Mais malgré ça, j'ai pas ressenti de joie ou de bonheur. Au contraire, le soir même je me suis senti incroyablement seul. Et pourtant, j'avais été accompagné tout au long du suivi psy par mon amie (mine de rien, se taper 1h30 de route pour attendre 30 minutes dans la bagnole et repartir, faut le vouloir.) et ma famille prenait des nouvelles après chaque rendez-vous. Mais ce soir là c'était plutôt ambiance déprime >_<.
Maintenant que ça fait quelques jours que j'ai ce papier en main, je réalise plus (+). Et je m'étonne toujours : pas d'envie de sauter partout ou autre comme au début. Je me rends compte en fait que je suis beaucoup plus posé dans cette transition. Beaucoup plus calme. Là, j'ai téléphoné à un endocrinologue de ma ville, j'ai rendez-vous mardi. si il accepte de me suivre, celà veut dire que j'ai peut-être une chance d'être homoné avant la fin de l'année (ou le cas échéant, en tout début 2011). Et bien malgré cette plus qu'excellente nouvelle, je reste zen.
J'prends ça plutôt comme une bonne chose. Ca m'évitera de trop déchanter je pense si je devais me prendre un mur à un moment ou un autre. Donc je reste très heureux de l'avancée de mon parcours mais tout en gardant une certaine réserve.
A suivre donc pour le parcours d'endoc' maintenant =)
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