J'ai l'impression de ne faire que me plaindre sur ce blog ... ^^'
Je suis largué vis à vis de la transition. Je ne sais plus du tout où j'en suis. Je cogite tout le temps. Je ne veux plus en entendre parler tellement j'en ai raz le bol et pourtant je ne pense qu'à ça. Ca me stresse. Je doute énormément en ce moment : et si je délirais? et si tout ceci n'était que pour me rendre intéressant? Et si c'était pour essayer encore un peu plus de me différencier de tout le monde? Et si ça n'était que passager? Et si c'était qu'un caprice? Et si je ne me sens pas bien dans mes pompes après? Et si j'allais faire une connerie?
Je peux pas revenir en arrière après, merde!
Je ne supporte plus mes Under. Et je ne peux pas faire autrement que de les mettre car il est impensable que je revienne aux soutifs. Ca me nique le dos, ça me fatigue de tout le temps regarder si "tout est bien mis" que maintenant je rentre le soir et je m'apperçois que j'ai passé ma fin de journée avec un torse trop chelou ...
Je n'arrive pas à m'imaginer en tant "qu'homme". Et je crois que je ne veux pas me retrouver à vivre "entre deux" même si je me considère comme tel -_-' D'ailleurs, est-ce que je me considère réellement comme un entre deux en fin de compte? Est-ce que ça n'est pas qu'une théorie fumeuse pour ne pas me dire que ouai, je suis un mec? Ptain mais non je me reconnais tellement pas comme tel. Et pourtant je me reconnais avec un corps de mec, une voix de mec, une pilosité de mec ... Est-ce que c'est juste un fantasme ?
P'tain il est où ce temps où je me posais les questions de manières posées et où tout me semblait plus ou moins évident? Maintenant je me retrouve à me réveiller en pleine nuit à penser à ça, à développer de l'eczéma, je suis angoissé et en colère.
J'arrive pas à en parler. Et je crois que c'est ça qui me bouffe. Et quand je dis en parler je ne parle même pas de l'annoncer à mes proches, je parle tout simplement d'en parler posément avec ma copine. Vouloir aborder le sujet me donne envie de pleurer à chaque fois. Je suis fatigué. P'tain je chiale comme une madeleine tout seul trop souvent ces derniers temps. Elle m'engueule pour me faire réagir, pour qu'on en parle mais y'a pas moyen ... Tout ce que j'arrive à faire c'est avoir envier de pleurer et me refermer sur moi-même pour pas que ça arrive.
Pfff ...
Je me fatigue.
Je suis largué vis à vis de la transition. Je ne sais plus du tout où j'en suis. Je cogite tout le temps. Je ne veux plus en entendre parler tellement j'en ai raz le bol et pourtant je ne pense qu'à ça. Ca me stresse. Je doute énormément en ce moment : et si je délirais? et si tout ceci n'était que pour me rendre intéressant? Et si c'était pour essayer encore un peu plus de me différencier de tout le monde? Et si ça n'était que passager? Et si c'était qu'un caprice? Et si je ne me sens pas bien dans mes pompes après? Et si j'allais faire une connerie?
Je peux pas revenir en arrière après, merde!
Je ne supporte plus mes Under. Et je ne peux pas faire autrement que de les mettre car il est impensable que je revienne aux soutifs. Ca me nique le dos, ça me fatigue de tout le temps regarder si "tout est bien mis" que maintenant je rentre le soir et je m'apperçois que j'ai passé ma fin de journée avec un torse trop chelou ...
Je n'arrive pas à m'imaginer en tant "qu'homme". Et je crois que je ne veux pas me retrouver à vivre "entre deux" même si je me considère comme tel -_-' D'ailleurs, est-ce que je me considère réellement comme un entre deux en fin de compte? Est-ce que ça n'est pas qu'une théorie fumeuse pour ne pas me dire que ouai, je suis un mec? Ptain mais non je me reconnais tellement pas comme tel. Et pourtant je me reconnais avec un corps de mec, une voix de mec, une pilosité de mec ... Est-ce que c'est juste un fantasme ?
P'tain il est où ce temps où je me posais les questions de manières posées et où tout me semblait plus ou moins évident? Maintenant je me retrouve à me réveiller en pleine nuit à penser à ça, à développer de l'eczéma, je suis angoissé et en colère.
J'arrive pas à en parler. Et je crois que c'est ça qui me bouffe. Et quand je dis en parler je ne parle même pas de l'annoncer à mes proches, je parle tout simplement d'en parler posément avec ma copine. Vouloir aborder le sujet me donne envie de pleurer à chaque fois. Je suis fatigué. P'tain je chiale comme une madeleine tout seul trop souvent ces derniers temps. Elle m'engueule pour me faire réagir, pour qu'on en parle mais y'a pas moyen ... Tout ce que j'arrive à faire c'est avoir envier de pleurer et me refermer sur moi-même pour pas que ça arrive.
Pfff ...
Je me fatigue.
Whow Whow! On se calme... ça fait plusieurs jours que tu as posté ce message, tu es toujours aussi perdu, depuis? (Des fois, on peut retomber sur terre très rapidement...ou très lentement).
RépondreSupprimerDéjà, c'est NORMAL d'avoir ce genre de période. Je me suis déjà rendu compte que je réfléchissais pour les autres et non plus pour moi, sans avoir de réponses et donc en tournant en rond. J'ai l'impression que c'est un peu ce qui t'arrive: d'un certain côté, ton message parle pas mal de l'image que tu aurais auprès des gens qui t'entourent, si tu envisageais d'entamer une transition avec hormones et chirurgies. Encore une fois, c'est normal d'avoir ces moments de panique, "je le fais ou je le fais pas", c'est un peu comme tous les choix, il y a toujours une possibilité de "mal faire".
Dans ce cas, tu peux mettre de côté les questions qui t'envahissent en ce moment et d'abord réfléchir à la suivante: "Qu'est-ce qui se passerait si je ne faisais rien, si je décidais de ne pas entamer de transition".
Quand je m'embrouille complètement dans mon questionnement, cette question (enfin, la réponse à cette question) m'aide à redescendre de mon petit nuage. Ce serait un peu comme de dire: "Si j'essaie, j'ai une chance de me tromper...mais en ne faisant rien, je perds forcément".(Pour moi, en tout cas)
Ensuite, tu n'auras peut-être pas forcément de réponse à toutes les questions...et, encore une fois, c'est normal(et pas forcément désastreux): tu as aussi le droit de te vivre comme tu le sens, ("à l'instinct", on va dire), sans devoir tout justifier. C'est pas non plus comme si ton identité était un problème de maths à résoudre avec des théorèmes et des formules! Fais peut-être un tri dans les questions, celles que tu trouves essentielles, celles que tu te poses ou qui sont engendrées par les autres, celles auxquelles même une personne "bio" ne saurait répondre, etc... Avec Mr K, j'avais fait le parallèle avec des philatélistes, qui collectionnent les timbres. Pourquoi devoir se justifier d'être trans et pas d'être philatéliste (ben chais pas, je trouve ça assez étrange, de collectionner des timbres...pourtant on a jamais emmené de philatélistes chez un psy parce qu'il a la passion de petits papiers collants). Je ne dis pas de ne pas te questionner, je pense que c'est important quand on prend une grosse décision irréversible, mais disons...pose les questions avec modération. Et ne te laisse pas bouffer par ça, concentre toi aussi sur tes autres centres d'intérêt, après tout, Shadow n'est pas "seulement" trans...si?
Enfin, pour ce qui est parler autour de toi, ou avec ta Chose, peut-être que tu peux déjà trouver ce qui te bloque, avant de te "forcer". Non pas trouver les réponses que tu n'arrives pas à donner, mais voir pourquoi tu n'arrives pas à en donner...
J'espère que tu vas sortir de cette période pas claire, je connais ça aussi de mon côté, je tente de gérer, mais c'po toujours facile.
Bon courage en tout cas!
Lox - avec un colis de sirop d'érable et des pancakes pour que ça aille mieux.
Tin, pourquoi je ne vois ce message que maintenant ? -_-
RépondreSupprimerJ'espère que ce n'est pas mon questionaire qui te retourne la tête...en tout cas, de mon côté j'ai l'impression de vivre un peu ce que tu décris ici, et le pétage de plombs intérieur agit sur l'extérieur (j'aurais besoin de pleurer un bon coup mais rien à faire ça ne sort pas)
Si tu essayais pendant un temps, comme dit Lox, de t'occuper ailleurs et de zapper tout ça ? Perso , je pense que je vais tenter le coup. On ne peut pas cogiter éternellement, en remttre chaque fois une louche sans que ça finisse par craquer.
Tiens le coup ! Change-toi les idées et essaie de ne pas perdre pied :)
Anaël, qui pique un pancake de Lox en passant
Je poste très en retard je sais, mais c'est étrange de se reconnaitre dans cette histoire d'entre deux. Je pensais être le seul c*n à penser cela. Alors oui je crois qu'en entre deux ma vie serait plus simple pourtant je sais que c'est simplement une utopie et que ça n'ira pas vraiment mieux. Enfin je sais pas...
RépondreSupprimerMa vie de femme de dégoûte mais serais-je plus heureux en homme? Et avec les contraintes?
Est-ce que je fais tout ça pour me pardonner d'aller mal?
J'en sais rien, l'identité c'est encore tellement flou pour moi. Je suis incapable de me mettre en couple parce que JE me dérange. Incapable d'envisager d'avoir des relations physiques. Incapable de me dire qu'il faudra que j'en parle avec mon père qui me dit "Tu sais A., il serait tant que tu t'habilles comme une femme, tu as 18 ans maintenant", incapable de lui dire "Mais je ne suis pas vraiment une femme papa, je suis rien moi"
J'aimerai me décider et me dire "Ouais voilà je suis lui c'est clair (ou elle)". Ou même me dire que je vivrai ma vie en temps que femme... Puis je m'effondre en me disant que ce n'est pas du tout ce que je veux. Que je veux juste me trouver.
Blabla, c'était pas très utile...
J't'ai écrit un petit roman où je te raconte ma vie (un peu)... Désolé.
Anthony.N du forum